La démocratisation de l’accès à internet a ouvert aux entreprises de nombreuses voies pour développer leur business, grâce à la vente en ligne. Mais depuis quelques années, on constate surtout qu’elles réussissent à faire plus de business avec le mobile et que la part de marché du M-commerce est en pleine croissance.
Avec plus de 75 % des Français équipés d’un Smartphone et des entreprises qui misent de plus en plus sur ce type d’appareil pour réaliser des ventes et fidéliser les clients, il n’est en effet pas étonnant de constater l’essor du commerce via mobile. Retour sur les débuts du M-commerce, son évolution et l’avenir qui l’attend !
Si l’e-commerce a commencé à se développer dans les années 2000, il faut attendre le début des années 2010 et l’arrivée des Smartphones, puis des tablettes, pour que les achats par mobile commencent à voir le jour. En effet, avec de tels appareils, pouvant avoir accès à internet et dotés d’un écran bien plus propice à la navigation, les entreprises n’ont pas manqué l’occasion de les utiliser comme supports de vente. Aux prémices de la vente sur mobile, l’idée était surtout d’adapter les sites web pour qu’ils soient facilement consultables sur un petit écran.
Mais au fil des années et des nouvelles technologies introduites dans les Smartphones, le M-commerce a peu à peu pris une autre tournure. Désormais, il est possible de faire ses achats en ligne non seulement sur des sites Mobile-Friendly, mais aussi directement au sein des applications et sur les réseaux sociaux. Cette multitude de plateformes mobiles a fait exploser les chiffres du M-commerce : d’un peu plus de 3,7 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2014 en France, on passe à 7 milliards d’euros en 2015 et à plus de 40 milliards d’euros en 2020 (environ 40 % du total des ventes issues de l’e-commerce selon les chiffres de la FEVAD).
Cet essor est également le fait d’autres facteurs, comme la multiplication des moyens de paiement dématérialisés, la plus grande mobilité permise par des réseaux de plus en plus performants ou encore les techniques marketing spécifiques au m-commerce, qui suscitent plus d’achats spontanés ou qui facilitent la fidélisation des clients.
Il est également intéressant de noter que le mobile s’inscrit aujourd’hui dans un parcours d’achat multicanal, voire omnicanal. Il ne s’agit plus seulement d’un appareil qui sert à effectuer des transactions, mais aussi d’un support de recherche, utilisé avant l’achat effectif. Les utilisateurs peuvent obtenir une multitude d’informations et décider ensuite d’acheter par un autre moyen. Quelques exemples permettent de mieux comprendre cette tendance :
La croissance du M-commerce est donc bien réelle, et il n’a pas fini d’évoluer ! Les nouvelles technologies, les données collectées sur les acheteurs et l’expérience utilisateur toujours plus sophistiquée vont encore accroître les transactions effectuées sur les appareils mobiles.
La tendance est clairement à la personnalisation de la relation entre les acheteurs et les vendeurs et à la possibilité d’offrir aux utilisateurs les produits qui leur correspondent parfaitement. Et pour ce faire, quoi de plus efficace que l’intelligence artificielle ? Grâce à des algorithmes sophistiqués, il devient possible pour les entreprises d’avoir non seulement des offres marketing personnalisées, mais aussi d’aller bien plus loin ! Prendre en photo un article via une application pour trouver où l’acheter en quelques secondes ou profiter des conseils d’un assistant virtuel pour trouver son look : voilà deux exemples concrets de l’application de l’intelligence artificielle qui vont participer à la croissance de la vente sur mobile !
Une étude nous montre par ailleurs qu’un nouveau moyen d’effectuer des recherches commence à prendre une réelle ampleur : la recherche vocale. Elle s’effectue via des assistants vocaux, mais aussi, et surtout sur mobile, et pourrait devenir au cours de cette année 2021 la méthode privilégiée des utilisateurs pour effectuer des recherches en ligne. Aux e-commerçants maintenant de profiter de cette tendance et de prendre le train en marche, en proposant des parcours d’achat et une expérience utilisateur qui savent mêler le contenu textuel et vocal pour répondre aux besoins des consommateurs !
Avec près de 40 millions d’utilisateurs sur les réseaux sociaux en France, dont 60 % d’utilisateurs quotidiens, toute entreprise aurait tort de se priver de la tendance du S-commerce pour la croissance de ses ventes. En un clic, il est aujourd’hui facile pour les consommateurs d’accéder à un produit qu’ils ont vu sur un post Snapchat, de profiter d’une offre spéciale mise en avant sur Instagram et bientôt d’accéder aux sites web de marques mises en avant par des influenceurs sur TikTok.
Parmi les tendances à suivre, la réalité augmentée a sans aucun doute sa place. Cette technologie consiste à superposer des images numériques en 3D à la réalité, pour créer une expérience personnalisée et immersive. De plus en plus d’applications utilisent ce moyen pour permettre au client de visualiser certains produits en « grandeur nature ». Le mobile devient ici un outil pour essayer virtuellement des vêtements, agencer une pièce avec des meubles, choisir une paire de lunettes, tester des produits de maquillage, etc. Et bien entendu, le client est plus disposé à passer à l’achat lorsqu’il sait que l’article lui conviendra et qu’il n’aura pas à faire un retour de livraison.
Le M-commerce est certes en progression, mais il n’est pas encore majoritaire au sein des achats en ligne. En effet, il existe toujours quelques obstacles, à la fois techniques et psychologiques, à un développement encore plus important de la vente via mobile.
On pense notamment à la confidentialité des données et au risque du paiement via la connectivité mobile. Si les jeunes générations semblent moins impactées par cette crainte, les seniors sont en revanche près de 50 % à estimer qu’il y a un danger à payer en ligne, et en particulier sur mobile.
Mais la sécurité des données personnelles et bancaires est loin d’être le seul obstacle : la mauvaise optimisation de certains sites web ou d’applications mobiles constitue un véritable frein à l’achat pour de nombreux utilisateurs. Sur un site qui n’est pas responsive, les consommateurs ont tendance à regretter la difficulté de navigation ou des images trop petites par exemple. Des sites et des applis mal conçus sont aussi souvent peu performants. Or, on sait que la vitesse de chargement est cruciale pour qu’un utilisateur reste sur une page.
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